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Histoire

LES BRETONS, des émigrés

Presque tous les toponymes et anthroponymes bretons encore présents de nos jours sont des preuves de cette receltisation. La grande majorité des établissements humains issus de la grande émigration bretonne portent un des suffixes suivants : PLOU, PLO, PLEU, PLE = la paroisse bretonne primitive.
Presque tous les toponymes et anthroponymes bretons encore présents de nos jours sont des preuves de cette receltisation. La grande majorité des établissements humains issus de la grande émigration bretonne portent un des suffixes suivants : PLOU, PLO, PLEU, PLE = la paroisse bretonne primitiveLAN = lieu consacré, ermitageTRE = petit établissement humain.
C’est ainsi que Pleumeur-Bodou a été la paroisse bretonne primitive et que Trégastel a pu en être une ancienne succursale née à proximité du castellum gallo-romain (KASTELL).

A la fin du IVè siècle, les Bretons insulaires, des Celtes aussi, devaient être nombreux chez les Osismes, comme commerçants, marins ou soldats auxiliaires de l’armée romaine. Mais l’Armorique occidentale ne devint bretonne qu’à l’issue de la grande migration des Bretons insulaires qui dura de la fin du Véme siècle au début du VIIIe et qui fut la conséquence directe de la conquête de l’île de Bretagne par les Angles, les Jutes et les Saxons. Les immigrés bretons fondèrent en Armorique des villages et des bourgs. Chrétiens, ils évangélisèrent les populations gallo-romaines tout en les receltisant. La Petite Bretagne était née et elle était bretonnante.

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